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Changement de Maire à GISORS

Publié le 28/02/2023

José Cerqueira a été élu maire de Gisors mardi 20 décembre 2022, succédant à Alexandre Rassaërt, qui a démissionné pour prendre la tête du Département.

Découvrez-le ici en interview, où il livre ses projets ...

 

José Cerqueira, ex 1er adjoint de la Ville a succédé en décembre 2022 à Alexandre Rassaërt au poste de maire. Quel regard porte-t-il sur sa nouvelle fonction ? Ses réponses...

 

- Comment avez-vous vécu votre premier mois de mandat en janvier ? Quelle est votre impression à l’issue de ces premières semaines dans votre rôle de maire ?

"Ce premier mois fut riche en terme d’échanges et de rencontres à la fois avec les Gisorsiens mais aussi avec de nombreux partenaires institutionnels. S’inscrire dans le rôle de maire est bien plus qu’une simple fonction. Les Gisorsiens souhaitent qu’on les écoute, il est nécessaire de poursuivre le travail de terrain et d’aller davantage à leur rencontre. Ce sont des actions qui me tiennent particulièrement à cœur."

 

- Etiez-vous prêt à faire face à ces nouvelles responsabilités et depuis quand saviez-vous que vous seriez le successeur de M. Rassaërt ?

"Depuis 2014, chaque élu qui a composé ou qui compose aujourd’hui notre groupe a su faire face et prendre ses responsabilités. Il en est de l’avenir de Gisors. Personnellement, que ce soit sur le premier mandat ou celui-ci j’ai toujours été impliqué dans le quotidien des Gisorsiens en mairie, mais aussi au niveau associatif ou encore professionnel. Cette succession ne résulte en aucun cas d’une tambouille politique comme certains ont pu le dire mais bien d’un travail de fond collectif. Depuis 2020, il est vrai que j’ai plus de responsabilités, cependant il n’a jamais été question de moi mais de la vie de tout un groupe qui travaille dans l’intérêt des Gisorsiens."

 

- Le fait que politiquement vous ne cachiez pas vos liens avec le parti présidentiel Renaissance infléchira-t-il la ligne tenue par votre majorité à l’échelle locale ?

"C’est vrai et je ne m’en suis jamais caché. Comme on le dit, « je suis droit dans mes bottes ». Néanmoins la politique nationale ne doit pas interférer dans la gestion municipale au quotidien. Les Gisorsiens sont loin de ces considérations. On peut presque dire qu’il y a de bonnes idées partout, d’ailleurs notre groupe est « pluriel », plusieurs sensibilités y sont représentées. Nous ne travaillons pour aucun parti, sauf celui de Gisors."

 

« Je ne serai la marionnette de personne »

 

- Alexandre Rassaërt ne cesse de répéter qu’il vous laisse toute latitude pour agir. Difficile d’imaginer pour autant qu’il ne continue pas à vous conseiller, dans l’ombre, voire un peu plus ?

"C’est pourtant la réalité, je suis maire parce que je l’ai voulu et non subi. Il est vrai qu’en tant que président du Conseil départemental, Alexandre Rassaërt n’est pas un élu comme les autres. Son expérience et ses conseils sont d’une grande aide mais comme les autres élus qui chacun participe à la vie du groupe. Ensuite, je tiens vraiment à insister sur ce point, je ne serais la marionnette de personne et je suis très fier d’avoir succédé à Alexandre auprès de qui j’ai beaucoup appris."

 

- Si votre prédécesseur entend bien vous laisser les « pleins pouvoirs », pourquoi n’avez-vous pas hérité dans le même temps de la présidence de la Communauté de communes du Vexin normand (CCVN), dont nombre de projets et de compétences visent pourtant directement l’avenir de Gisors ?

"Détrompez-vous, être maire de Gisors est une mission dans laquelle je veux m’engager à plein temps. Les élus qui représentent notre ville au seins de la CCVN, et dont je fais partie, pèseront de tout leur poids pour faire entendre la voix de Gisors, et les couleurs de notre ville seront pleinement représentées au cœur de la CCVN, même si je ne suis pas président."

 

- Parmi ces dossiers communautaires, celui de la destruction en cours de l’ancienne salle des fêtes et de l’école Eugène Anne au profit d’un futur pôle culturel interroge. Où en est-on de ce projet dont les coûts de construction ne cessent de grimper ?

"Le projet avance bien. Les travaux du futur pôle culturel communautaire ont débuté fin 2022 et se poursuivront en 2023. Aujourd’hui, les dépenses supplémentaires sont dues à des études et travaux complémentaires et se sont révélées nécessaires pour valider le permis de construire, et aussi dues à l’inflation sur les matériaux. Avec la CCVN, c’est un réel choix politique et courageux de porter un tel projet en cœur de ville."

 

- Quels seront dans les mois, voire les années à venir, vos dossiers prioritaires ?

"Il faut agir au quotidien comme sur le long terme. Le programme Gisors 2030, par exemple, c’est l’aménagement urbain qui ira du futur quartier de la gare au futur pôle culturel en passant par le centre ville, entre autres. Le plan trottoir commencé en 2022, se poursuivra et ce n’est pas moins d’un million d’euros qui seront investis d’ici la fin du mandat sur ce point.

Débutera également sur le site de l’ancien CCAS, le chantier de la nouvelle crèche municipale. S’ajoutera à ces chantiers, la rénovation de la station d’épuration qui répondra à toutes les nouvelles normes environnementales. Sans oublier notre patrimoine que nous avons commencé à restaurer dès notre arrivée en 2014, et qui se poursuivra. Et une nouveauté que Gisors intègrera à son calendrier 2023, l’organisation de son premier festival de culture urbaine."

« La sécurité n’est pas négociable »

 

- Cambriolages en série, braquage d’un camion de cigarettes… L’actualité récente peut prêter à s’alarmer sur une situation d’insécurité à Gisors. Quelle sera votre politique dans ce domaine ?

"La sécurité n’est pas négociable. L’équipe municipale en lien avec la police municipale et la gendarmerie s’emploie à assurer la tranquillité publique des Gisorsiens et à favoriser le vivre ensemble au travers d’une politique active. Je poursuivrai l’objectif de mettre en place une équipe de 10 policiers municipaux à la fin du mandat.

La ville de Gisors continue également le déploiement de la vidéoprotection dont l’utilité pour les forces de l’ordre n’est plus à prouver. Je m’assure que Gisors soit une ville sûre."

 

- Quelle sera votre politique en matière de logement ? Où en est le projet de construction d’appartements rue de Dieppe, sur l’ancienne friche de Marché Plus ?

"Les politiques du logement à Gisors visent à satisfaire plusieurs objectifs. Il s’agit en premier lieu d’assurer à chacun un logement qui corresponde à ses besoins et à ses capacités financières. Le logement social et les aides au logement par exemple, sont mobilisés pour atteindre cet objectif.

Afin d’assurer à tous un logement décent, l’entretien régulier du parc de logements et son amélioration énergétique sont assurés par les bailleurs avec l’appui de la ville. Au sujet de l’ancienne friche Marché Plus, une promesse de vente pour la construction d’appartements, commerces et bureaux a été votée au dernier conseil municipal avec des travaux qui devraient débuter en fin d’année."

 

- Enfin, quelles relations entendez-vous entretenir avec votre opposition municipale ?

"Il faut bien le reconnaître, nos relations sont un peu crispées et ce depuis le début. Comme mode opératoire, et nous le regrettons, les élus de l’opposition interviennent régulièrement sur des questions de forme et politisent souvent les débats. Je leur ai tendu la main à deux reprises dans l’espoir d’avoir des débats constructifs et sortir des postures politiciennes, mais pour ça il faut être deux…"

 

 

 

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